Le Think Tank des PME responsables est né !

C’est parce que nous voulons dépasser ce jeu de dupes dont nous sommes tantôt les alibis, tantôt les spectateurs, souvent les victimes, et parce que les PME sont créateurs de lien social, que nous avons fondé le think-tank Etienne Marcel. Prévôt des marchands de Paris, Etienne Marcel était un personnage libre, courageux et contrasté. Défenseur d’une action responsable de proximité, il s’est battu pour un pouvoir politique, administratif et financier contrôlé, stabilisé. La droite et la gauche peuvent s’en réclamer. Pour les PME, il représente l’entrepreneuriat responsable avec sa liberté d’entreprendre, son efficacité et ses vues d’avenir.

Un think tank, voilà l’outil idéal pour garantir l’indépendance, la liberté d’expression des patrons de petites entreprises dans le débat public et réunir des hommes et des femmes de toutes tendances pour débattre librement de l’entrepreneuriat responsable.

Aux côtés de la CGPME, échanger pour agir au quotidien sur ces grands enjeux que sont l’emploi, la formation professionnelle, l’égalité des chances, le développement durable et le financement des entreprises. C’est une ambition et une volonté de transparence. Parce que les PME ont tout à gagner de leur présence dans le débat d’idées pour bâtir une autre façon d’étayer la reprise, penser le dialogue social et l’économie de marché.
 
Les patrons de PME peuvent-ils rester plus longtemps les spectateurs d’un jeu mondial dont ils n’ont pas les cartes ou dont ils sont les pions ?
 
Il y a quelques semaines, les patrons de PME n’ont pas fait le chemin de Davos. Ils avaient sans doute à rencontrer et entendre les Grands de notre monde parler économie mais qu’avaient-ils à y gagner ? Dans le prolongement de la crise économique et financière que nous venons de vivre, les patrons de PME peuvent-ils rester plus longtemps les spectateurs d’un jeu mondial dont ils n’ont pas les cartes ou dont ils sont les pions ? Et, c’est pour tenter de répondre à ces interrogations qu’ils attendaient avec impatience, réserve et espoir – après la relative déception de  Séoul – la réunion d’un G20, sous présidence française. 
 
Bien entendu, la gouvernance mondiale est une affaire sérieuse, c’est même un exercice délicat mais, de grâce, évitons de limiter la Crise aux conséquences de désordres économiques et financiers. Ce sont des explications mais ce ne sont pas les seules. Les moments que nous vivons, depuis des années, marquent aussi qu’il s’agit d’une longue crise de confiance en l’avenir et en la réussite par le travail. Le moral des patrons de PME, comme celui des ménages n’est pas au beau fixe et ce manque de confiance en notre économie rejoint celui d’une incompréhension vis-à-vis du discours politique – qui a du mal à être le ciment de l’intérêt général – prisonnier d’un registre éloigné de la réalité quotidienne.
 
Crise d’identité aussi. Celle d’une partie de nos concitoyens, tournés vers l’individualisme et le communautarisme pour la défense d’avantages acquis exorbitants et qui délaissent l’envie de faire ensemble. Ce traumatisme sociétal du « sauve-qui-peut » touche durablement les esprits et les modes de vie. La personne n’est plus sanctuarisée et rien – en réalité trop peu – ne semble appartenir au domaine du possible pour encourager le changement, l’installer dans la durée, favoriser l’émergence de nouvelles élites, lutter contre les discriminations. 
 
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